Respect de l’enfant sans attendre l’âge de « raison » (résignation ?)
Cet article est ma synthèse du livre
Mémoires d’un nouveau né
de Dr. Edwige Antier
sur le thème des Cinq sens de l’enfant dès fœtus qui est développé
tout au long de l’ouvrage ;
je mettrai en italique mes commentaires.
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La vue
Déjà dans le ventre de la mère, l’enfant perçoit la nuit, le jour,
les lumières douces ou violentes…
A plus forte raison lors de la naissance et par la suite.
Le nouveau-né voit dès la naissance, évitons de l’agresser au flash !
Nous avons pu réaliser de très belles photos ainsi…
Dès la naissance, ses yeux voient précisément à environ 20 cm
(distance de visage à visage lorsque le nouveau-né est porté dans les bras),
c’est vers trois mois que ses yeux accommoderont mieux qu’un adulte.
Vers un mois et demi, il regarde essentiellement dans les yeux,
ce qui participera à amener au très fort lien possible mère-enfant.
Il n’est pas recommandé que l’enfant dorme toujours sur le ventre.
Cela peut l’empêcher de trouver le sommeil
dans une autre position par la suite,
de bien percevoir les images et les couleurs.
Le portage est bien plus confortable qu’un lit tout dur et froid ;
et c’est important aussi que l’enfant puisse voir l’extérieur,
ce qui lui permettra une bonne représentation spatiale par la suite.
Quelques mobiles, jouets, au berceau ou lit (pas trop),
draps aux couleurs douces aident au développement des yeux.
Qu’a-t-il donc vu pour aller là-bas?!
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Le toucher
(voir aussi article sur le rôle du père pendant la grossesse)
Le fœtus perçoit les moments importants que la mère enceinte passe en hamac,
le balancement, le rocking-chair.
C’est tellement mieux que les à-coups de la marche sur le béton
et de la voiture et ses freinages brutaux,
ou lorsque sa maman rester assise immobile derrière un ordinateur
pendant des heures, des journées entières…
Ce qui est bon pour l’enfant et sa maman, c’est la marche sur la terre, l’herbe,
la danse, être dans l’eau, le mieux : lac, mer, océan, eau vivante)…
A la naissance, que l’enfant puisse se laisser glisser,
sa mère étant assise, accroupie, est tellement plus agréable, facile,
que la reptation à l’horizontale !
Et puis ensuite, laisser le peau à peau mère-enfant qui s’échange spontanément.
Que le père câline, berce, baigne, masse, porte, son enfant quand il en a envie, oui !
Mais qu’il ne s’y astreigne pas, ce n’est pas bénéfique pour leurs relations.
Durant sa première année de vie en particulier,
l’enfant a besoin de sa maman en quasi-permanence.
Une journée est une éternité pour lui
et les crèches et modes de garde surtout avant un an et demi/deux ans ne sont pas adaptées
à sa demande.
C’est pour cela que c’est un non-sens de le mettre là
pour soi-disant le préparer à éviter l’angoisse de la séparation
au neuvième mois de vie. De plus, en crèche, l’évolution est trop lente
et manque souvent de stimulation psychologique.
Ceci est valable jusqu’à trois ans.
Car jusque là, l’enfant à besoin d’un amour maternel dévoué,
omniprésent, individualisé… Une nourrice de cœur…
Parents, fête/faites-vous confiance, suivez votre ressenti !
Et pour changer l’enfant, après la douceur du lait tiède de sa mère
puis que celle-ci le change doucement (moins « pro » qu’une puéricultrice)
et l’enfant repu, calme, lavé à l’eau tiède, essuyé doucement.
Même s’il n’est pas habillé parfaitement, qu’importe si la tendresse est là.
Vous, papa et maman de cet enfant,
fruit de vos amours, faites/fête-vous confiance,
laissez-vous aller à votre envie de bercer, embrasser votre enfant même non né,
encore dans le ventre.
Les contacts précoces peau à peau, yeux dans les yeux,
sont autant de messages dans les deux sens entre vous et votre enfant.
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Le goût
Le lait maternel sera toujours mieux que les autres laits
(même pour une mère qui fume !
Qu’elle diminue sa consommation et arrête serait l’idéal bien sûr !).
Donnez du temps à la jeune maman pour retrouver son instinct, apprendre…
Pendant la grossesse déjà, le fœtus reconnaît les différentes saveurs
qu’il apprécie plus ou moins.
Cela continue pendant l’allaitement durant lequel les goûts du lait
sont aussi diversifiés que ceux de l’alimentation de la mère !
Cela prépare l’enfant aux coutumes culinaires familiales…
Le lait maternisé et les petits pots/conserves
prépareraient plutôt à manger aux snack-food !!!
Le lait maternel, grâce à ses anticorps, dont le nouveau-né est dépourvu
jusqu’à trois mois, peut éviter diarrhées, intolérances alimentaires,
infections respiratoires (otites, bronchites…) : une vraie potion magique !
Il est possible d’allaiter même dans notre monde moderne.
Donner son lait, ce n’est pas donner sa beauté.
Le lait coule autant par la mère que par le père, qui créé le climat nécessaire
par ses encouragements, sa sérénité,
sa confiance dans les capacités maternelles de sa femme, compagne,
son soutien dans les moments éprouvants.
« Pain d’homme et lait de femme font des enfants forts .» (proverbe)
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L’odorat
Si la mère allaite au moins durant la première heure
après la naissance, et au moins la première semaine, au bout de trois jours,
l’enfant reconnaîtra pour toujours l’odeur de sa maman.
(Même pour une césarienne ou des jumeaux)
L’ouïe
L’enfant reconnaît la voix de chacun de ses parents bien avant la naissance…
Parlez-lui, chantez à l’envie !
si vous ne vous sentez pas à l’aise avec le chant,
nous avons expérimenté les sons, fredonner, jouer de la guitare…
Le grand frère qui joue de la guitare…
L’instinct de propreté
Nous mettons des couches aux enfants
car nous avons désappris leur langage primitif
lorsqu’ils nous expriment leurs besoins.
Il se mouille car on ne le comprend pas et qu’on l’y oblige…
Ôtez totalement les couches à l’enfant dès 9 mois (maxi 18 mois),
asseyez-le toutes les 2h/2h30 sur le pot sans contrainte ni ennui, en jouant
et il deviendra vitre « propre », c’est à dire continent.
(Avec tendresse, sans réprimande)
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A imaginer
Exercice/rêve éveillé sur les cinq sens que je peux vous proposer si nous nous rencontrons ou si vous suivez une formation.